Convaincus de la nécessité de mieux protéger les forêts, une centaine de pays ont intégré le changement d’affectation des terres et la foresterie dans leurs contributions déterminées au niveau national pour réduire les émissions de carbone. Correctement gérées et protégées, les forêts conserveront leur fonction de puits de carbone naturels, qui renforcent la résilience des paysages ruraux.
Plantés dans les champs, les arbres limitent l’érosion, participent à l’amendement des sols et limitent le stress hydrique et thermique sur les cultures. En fournissant nourriture et fourrage en période de soudure, ils peuvent également accroître la sécurité alimentaire et renforcer les capacités des ménages à faire face en cas de besoin.
L’ISFL (Initiative for Sustainable Forest lanscapes), en collaboration avec la Société financière internationale (IFC), s’est associée à la marque Nespresso pour apporter une allocation de 3 millions de dollars au Fonds pour l’innovation durable de Nespresso afin d’offrir aux agriculteurs éthiopiens de la région de l’Oromia une formation agronomique et commerciale intensive et pratique et, à terme, de développer une production durable de café. L’IFC a également accordé un prêt de 3 millions de dollars à Nespresso pour augmenter le nombre d’arbres d’ombrage dans les plantations et renforcer la viabilité du procédé de traitement par voie humide.
Cette collaboration unique en son genre repose sur la volonté partagée de « verdir » les étapes de plantation et de transformation, d’accroître la productivité des agriculteurs et de renforcer la résilience du secteur caféier de l’Éthiopie face au changement climatique. Ce partenariat fécond peut servir de modèle pour déployer des activités similaires à grande échelle dans d’autres pays et pour d’autres produits de base.
De même, en émettant en 2016 la toute première obligation forestière, l’IFC a contribué à mobiliser des fonds en faveur du secteur forestier. L’émission a attiré plus de 152 millions de dollars d’investissements institutionnels en appui à un projet REDD mené au Kenya, qui permet aux paysans d’obtenir des ressources pour la conservation des forêts, de protéger le couloir de migration des animaux sauvages de Kasigau et d’offrir des débouchés pour les femmes et le reste de la communauté.
Souce : www.l’infodurable.fr
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